Reconnaissable en vol grâce à sa grande envergure qui peut aller jusqu’à 3m, le Gypaète est en forte diminution. Aujourd’hui il reste plus qu’une quinzaine de couples présents sur les montagnes de l’île. Si vous avez de la chance, lors du randonnée sur le GR 20 ou pendant nos promenades en mer par exemple, profitez de son vol majestueux, c’est l’un des plus grand rapace d’Europe.

Le Gypaète Barbu

La faible superficie de cette Corse montagneuse (environ 8 750 km2) contrairement aux continents, limite la population de Gypaète sur l’île. Il est le plus grand rapace de Corse. Il a besoin d’un espace vital de 200 à 300 km2. Mais sa période de reproduction est très longue, à peu prêt 10 mois. C’est un charognard mangeur d’os. Ce régime constitue la majeure partie de son alimentation. Ce voilier niche et vit sur les grandes hauteurs, ou la végétation est basse voir inexistante, il a besoin de grands espace pour rechercher sa nourriture.

Il fait partie des espèces considérés comme menacées dans le monde. En Corse, ce Gypaète est également en danger. Du fait de son mode de vie et de ses caractéristiques biologiques. En effet, il a à la fois une maturité sexuelle tardive, environ 7 ans et une fécondité très mince, 1 seul petit par couple et par an. Étant charognard, sa quantité de nourriture est imprévisible. C’est pour cela que cette espèces est menacée. En Corse les agents du parc régional, on entreprit depuis les années 70, un suivit du Gypaète Barbu sur le long terme. Seul moyen de préserver l’espèce sur l’ile.